Saison 4 (2013)

1 - Archipel des Bijagos
8 août 2013« Vu sur Terre » part à la découverte de l’archipel des Bijagos. Isolé du monde, ce territoire fait partie de la Guinée-Bissau, en Afrique de l’Ouest. Ces terres sacrées ressemblent à un immense delta. L’archipel des Bijagos est à la marge du temps et semble s’être éloigné du monde. A quelques milles du continent, c’est un labyrinthe de bancs de sable, de mangroves. Les marées y sont les plus importantes d’Afrique. Ces îles sont peuplées d’esprits. Elles forment une frontière irréelle entre la terre d’Afrique, l’océan et le ciel. Ce sont des îles jetées à la mer, puis oubliées dans l’Océan Atlantique. On en dénombre 88, réparties du nord au sud sur une centaine de kilomètres. C’est le seul archipel africain né d’un delta. Il est apparu il y a des milliers d’années à la suite d’une montée des eaux océaniques. Les récits des premiers colons portugais évoquent des îles sauvages peuplées de guerriers irréductibles. Le peuple Bijago ne s’est jamais soumis à l’autorité coloniale. Les villages sont éloignés de la mer, comme s’il fallait se protéger d’un ailleurs inconnu. Depuis des siècles, l’isolement des îles permet à l’archipel de conserver son intégrité. Marcelinho est guérisseur à Empincha, un village de l’île de Carache. Il a appris la pharmacopée traditionnelle avec son père et c’est avec lui qu’il a commencé à soigner les familles du nord de l’archipel. Il y a quelques années, Marcelinho a été formé par des médecins étrangers aux bases de la médecine moderne. Plus au sud de l’archipel, l’île d’Orango est une réserve de la biosphère et le premier parc national du pays… C’est là que vit Pedro, un homme généreux et insatiable chasseur d’histoires. Il est le reporter d’Okinka Pampa, la petite radio d’Orango. Sur l’île de Caravella, Quintino se prépare à franchir l’étape la plus importante de sa vie. Ultime rite initiatique, le fanado est une cérémonie qui ouvre la porte d’un monde mystérieux et secret. Depuis des siècles, le peuple Bijago tisse des liens puissants avec la nature.

2 - Sri Lanka
15 août 2013« Vu sur Terre » fait escale au Sri Lanka, en cingalais : l’ile sacrée. Elle se détache de l’Inde, telle une larme au milieu du vaste océan Indien. La richesse de sa terre et sa position géographique en ont fait une île convoitée. Après plusieurs siècles de présence européenne et de conflits civils, l’île a aujourd’hui retrouvé toute sa splendeur. Shina est étudiante en gemmologie. Fascinée par les pierres précieuses, elle entreprend un voyage au cœur du Sri Lanka et remonte aux origines des saphirs et des rubis. Elle part à la rencontre des mineurs qui creusent les profondeurs de la terre. L’histoire des gemmes au Sri Lanka date de plus de 2500 ans. Ce sont plusieurs centaines de mines artisanales qui parsèment cette région. Les galeries sont creusées dans ces terrains humides où l’on cultive le riz en surface, et où les hommes cherchent dans la boue ce qui les rendra riches... Jérôme a survolé les 4 coins du globe avec son ballon. Un rêve d’enfant qui se réalise aujourd’hui dans la brume des petits matins sri lankais. Chaque vol est libéré des contraintes et des interdits. Jérôme et son ballon se laissent porter par les vents à la découverte des merveilles de ce pays et de son peuple. Les différentes vies de Jérôme l’ont mené aux 4 coins du globe : professeur de plongée, marin, maitre d’hôtel sur un paquebot... et aujourd’hui, pilote de montgolfière. Il a volé en Egypte, au Kenya, en Tanzanie, en Libye, en Afrique du sud, en Floride et en Birmanie. Et finalement, c’est au Sri Lanka qu’il a posé son ballon pour gagner sa vie en assouvissant sa passion et en la partageant avec d’autres. « C'est un des plus beaux endroits du Sri-Lanka. On est vraiment tout seul, personne n'y a accès. C'est une île au milieu du lac de Kandalama. Nous, on a la chance de la survoler assez souvent le matin lorsqu'on fait des vols, et c'est vraiment préservé, c'est un refuge pour tous les oiseaux. Y'a des petites îles partout et là, c'est l'île principale où la nature est intacte. Dhamma Dassi est moine. Gardien d’un savoir millénaire, il écrit la parole de bouddha, sur l’un des plus anciens papiers au monde. Sa quête spirituelle le conduit au sommet du Sri Pada, montagne sacrée où convergent les bouddhistes mais aussi des croyants d’autres confessions. Toute ma vie est basée sur les principes du bouddhisme, je n'ai pas d'autre ambition. Je me contente de ce que j’ai. J’ai la chance et la force d'enseigner, de diffuser la parole de Bouddha parmi un grand nombre de fidèles. C’est le but que je me suis fixé.

3 - Rajasthan
22 août 2013Vu sur Terre part à la découverte du Rajasthan. Cette terre chargée d’Histoire porte en elle toute la magie de l’Inde. Situé au nord ouest du pays, le Rajasthan est bordé de plaines et de montagnes arides. C’est la terre ancestrale des Maharajas, des derniers cavaliers Rajput et des tribus nomades. > Pabu est né dans le désert du Thar. Il n’a jamais quitté les steppes de son enfance. Pabu appartient à la caste des chasseurs, les Bheels. Il n’a de cesse d’améliorer la vie des femmes et des hommes de sa communauté : les intouchables du désert du Thar. Une vie rude mais Pabu est un homme heureux. Le désert est en lui. C’est son identité. Nomade, généreux, libre et musicien. Pabu a fait sienne la pensée de Gandhi: « Tout ce que tu feras sera dérisoire mais il est essentiel que tu le fasses. » Avec l’énergie de ses convictions et l’audace de ses rêves, Pabu est à la recherche de mille solutions pour aider la communauté des intouchables. En 2007, Pabu a créé Malenbaï, une association de soutien scolaire, d’aide aux artisans et aux nomades, les plus basses castes de l’Inde. Ainsi Pabu a relancé l’artisanat traditionnel du désert. Il s’engage à acheter ce que les artisans produisent : des tapis, des poteries, des tissus, qu’il vend ensuite à Jasailmer, la grande cité du désert. > C’est sur une moto de légende, une Royal Enfield, que Géraldine parcourt l’Inde et le Rajasthan. Après des voyages aux Etats-Unis et en Australie, cette jeune française, originaire de Rouen, débarque à New Dehli. L’Inde qu’elle explore chaque jour a changé sa vie. Géraldine est une aventurière. En Inde, elle nourrit sa passion du voyage. A 27 ans, cette jeune femme originaire de Normandie organise des expéditions à moto. Au Rajasthan, elle est en quête de nouveaux itinéraires qu’elle proposera à de futurs clients, des motards épris comme elle par ce que l’Inde offre de plus féérique. Bourlinguer en Inde comme le fait Géraldine permet de remonter le cours de l’histoire. Udaipur, Jodphur, Ajmer, Jaipur, le seul nom des anciennes cités royales du Rajasthan est déjà un dépaysement et une invitation au voyage. Cet état du Nord-Ouest est une région immense à la mesure de l’inde, le deuxième pays le plus peuplé du monde. > Ajeet est un cavalier, descendant des guerriers du Rajasthan, les Rajput, littéralement les fils des rois. A 32 ans, il suit le chemin emprunté par sa famille depuis 8 générations. Ajeet est un des plus grands défenseurs des Marwaris, les chevaux du Rajasthan qui ont bien failli disparaître. Ajeet a grandi sur la terre des rajputs, les guerriers du Rajasthan. Durant des siècles, les Rajputs se sont battus seuls contre tous. Leur courage n’avait d’égal que celui de leurs montures: les chevaux Marwaris. C’est une des plus anciennes races de chevaux au monde. Il y a trois décennies, sans la passion de quelques éleveurs, les purs-sangs indiens ont failli disparaître. Selon la légende, les chevaux du Rajasthan sont issus du grand océan. Quant aux hommes, incroyables et fiers cavaliers, ils sont les fils de la lune, du feu et du soleil. Dans la famille d’Ajeet, les hommes sont cavaliers et éleveurs de pur sang marwaris depuis 8 générations. Grâce au travail entamé par son père, Ajeet est devenu un des meilleurs défenseurs des chevaux en Inde. « La race Marwari était très répandue mais dans les années 1910 et jusqu’en 1940, ça été une mauvaise période pour eux. Quand ils dirigeaient l’inde, les anglais ont essayé de les faire disparaître. Ils voulaient que les familles royales abandonnent les Marwaris. Ils voulaient imposer tout ce qui venait de l’occident. A cette époque, la race Marwaris et le cheptel ont décliné. Maintenant, il en reste très peu. Et on essaie de sauver cette race… »

4 - Île de la Sonde
29 août 2013Vu sur terre part à la découverte des îles de la Sonde, en Indonésie, le pays aux 17 000 îles. C’est un territoire tourmenté d’eau, de montagnes et de volcans où bât le cœur de cet archipel immense. > Thomas vit sur l’île de Sumba, à l’est de l’Indonésie. C’est une île à part. On y pratique le culte des ancêtres. C’est la dernière civilisation mégalithique au monde. Les morts sont enterrés dans des dolmens, le lieu du repos éternel des habitants de Sumba. Il habite Wayniapu, où expire le souffle des vagues de l’Océan Indien. Il se prépare pour la cérémonie du Tarek Batu, le déplacement d’un bloc de pierre destiné au tombeau familial. Sumba est le dernier endroit au monde où les hommes édifient des tombes en forme de dolmen. C’est une culture mégalithique. A travers le culte des ancêtres, les vivants consacrent leur existence à honorer les morts. Bali est la terre des Dieux. C’est la seule île hindouiste de tout l’archipel. Ici rien ne doit se faire sans apaiser les esprits. On dit que le volcan du mont Agung est le centre du monde. Il culmine à 3000 mètres d’altitude. Cette montagne sacrée est la demeure des Dieux. La dernière éruption du Mont Agung remonte aux années 60. Le réveil du volcan a couté la vie à un millier de personnes et 100 000 autres ont dû être déplacées. Depuis toujours, les Balinais lui prêtent des pouvoirs magiques. La religion hindoue est le fondement de la société balinaise. Sur l’île, la spiritualité créée l’harmonie et tous les habitants sont unis par ce lien invisible et céleste. > Madé a 35ans. Il est pêcheur sur la côte Nord de l’île. La religion et l’océan sont les socles de sa vie. Il transmet à ses enfants sa passion de la nature, de la mer et des jukungs, les pirogues traditionnelles indonésiennes. Il y a plus de 2000 ans que ces pirogues indonésiennes sillonnent les îles de la sonde, la mer de Banda ou des Moluques. Dans cet archipel immense, elles portent des noms différents mais ce sont toujours des embarcations simples et performantes. Ces pirogues à double balancier sont à l’origine des premières migrations de peuplement de l’Océan Indien vers l’Australie et le Pacifique. Dans cette région du monde, la construction de ces premières pirogues a été aussi importante que la découverte de la roue. « Le jukung est un bateau qui est fait en bois. C’est mon deuxième compagnon, juste après ma femme. Je m’amuse, je gagne ma vie grâce à ce bateau et je vis avec lui. Et c’est moi qui l’ai construit de mes mains. C’est le fruit de mon travail et il est vital pour toute ma famille. Parfois, je passe des journées entières, il m’arrive aussi de passer la nuit à bord. » Avec sa famille, il se rend souvent au temple pour méditer et solliciter la clémence des esprits. Dans quelques jours, Madé démarre la saison de la pêche au mahi-mahi, la quête obstinée du poisson roi des tropiques, aussi rare que convoité. > Alain vit à Java depuis 35 ans. Photographe animalier, sa vie a changé lorsqu’il a découvert les îles de la Sonde au milieu des années 70. Alain voulait vivre près des derniers rhinocéros de Java dont il est un des ardents défenseurs. En France, Alain était gardien de zoo dans les années 70. Et quand on a 20 ans, il est difficile de résister à l’appel de l’aventure. Alain rêvait de vivre en forêt et de rencontrer les grands animaux sauvages de l’Asie. Mais ce n’est pas dans une cage qu’il voulait les voir vivre… Alors un beau jour de 1975, il débarque en Indonésie et devient photographe animalier. « J’espérais devenir photographe mais je ne croyais pas que ça allait se réaliser. Souvent, il y en a qui devienne photographe, peut-être parce qu’ils ont les moyens, tandis que moi je suis parti de zéro. Commencer gardien de zoo à ramasser les merdes de rhinocéros le matin, et devenir photographe, j’estime avoir eu beaucoup de chance. » Alain se rend dans le cœur d’Ujung Kulon, cette péninsule qui se jette dans le détroit de la Sonde. Il est accompagné de Sarija son vieux complice. C’est un ancien garde forestier et un excellent guide. Ils se connaissent tous les deux depuis 30 ans. Ensemble, ils traquent les traces du roi de la forêt. Alain est un des rares photographes au monde à avoir immortalisé les rhinocéros de Java, une espèce menacée d’extinction.

5 - Equateur
5 septembre 2013Aujourd’hui, « VU SUR TERRE » part à la découverte de l’Équateur. Ce petit pays d’Amérique du Sud est bordé par l’Océan Pacifique et ses longues plages de sable. L’Équateur est traversé par la cordillère des Andes. C’est le royaume de volcans majestueux. A l’est, s'ouvre l’immense bassin amazonien et sa forêt sans âge. > Français originaire de Perpignan, Xavier vit en Équateur depuis 20 ans. C'est ici qu'il a découvert le monde des oiseaux et qu'il est devenu ornithologue. L’Équateur abrite 1600 espèces de volatiles, 13 pour cent des oiseaux de la planète. Xavier dirige aujourd'hui une réserve naturelle située à la lisière de l'Amazonie. Elle a pour but de protéger cette biodiversité exceptionnelle. C'est en forêt qu'il passe le plus clair de son temps, à l’affût du moindre battement d'aile. « L'instinct de l'homme est animal, de toute manière. Donc le fait d'aller traquer ces oiseaux pour les observer ou les prendre en photo, je pense que l'on retrouve l'instinct chasseur de l'homme. C'est essayer d'être près de la nature pour une raison ou pour une autre. Bon, là, c'est pour le bien, d'autres l'ont fait pour le mal, mais la finalité, disons le besoin physiologique reste le même, je pense. » En Équateur, Xavier a trouvé ce qu'il cherchait : des gens ouverts, un pays en plein essor, et surtout, une nature étonnante et foisonnante. Il est toujours à la recherche d'un oiseau rare, prêt à faire des centaines de kilomètres pour photographier une grenouille en forêt amazonienne, ou un migrateur de passage dans la cordillère des Andes. > Jorge est pilote d’Ulm. Dès que la météo le permet, cet aventurier des airs glisse entre les nuages et les sommets. Parcourir les territoires sauvages de l’Équateur est une expérience unique. Jorge est un aventurier du ciel et un pionnier de l'aviation légère en Amérique du Sud. Depuis 27 ans, il survole son pays et ses horizons infinis. « Ça te donne une intense sensation de liberté. Tu peux admirer le paysage et voler où tu veux, sans te soucier de la route ni du trafic. Avec cet appareil, tu es libre, c'est pas cher du tout, et tu peux aller là où des avions plus grands ne passent pas, et atterrir sur des pistes plus petites. Tu voles avec l'air dans la main et sur le visage. » Jorge est pilote, écrivain et guide de haute montagne. Il est aussi photographe. Ses livres sur l’Équateur vu du ciel l'ont rendu célèbre dans tout le pays. Il prépare son prochain vol dans le Paramo, une zone montagneuse à 4000 mètres d'altitude. Il doit y retrouver Armando, un de ses amis naturaliste, spécialiste d’un animal étonnant, le tapir des montagnes. > Sur le rio Napo, les hommes du fleuve vivent en osmose avec la nature. Téo s’enfonce au cœur de la forêt amazonienne. Entre culture ancestrale et monde moderne, il est l’un de ceux qui comprennent le mieux cet univers hostile. Téo est un des meilleurs guides d'Amazonie, un des seuls à oser s'aventurer sur ces fleuves qui s'enfoncent dans la jungle. « Partir dans une aventure comme celle-là, c'est une des meilleures choses que je connaisse ! On va aller à la rencontre des merveilles que l'on a ici en Amazonie, c'est comme l'œil du monde, le centre de la terre... Et si nous n'en profitons pas maintenant, tout va se perdre avec le passage du temps, toute cette végétation va disparaître. ici, la Nature offre ce qu'elle a de plus beau. » A 20 ans, Téo a eu la chance de quitter son pays pour l'Angleterre. A Leeds, il a découvert une autre jungle, urbaine. Il y a étudié les sciences naturelles. Après avoir obtenu un diplôme de biologiste, il est revenu en Équateur quelques années plus tard. Naturellement, il a retrouvé sa place au sein de sa communauté, au cœur de la forêt, au bord du Rio Napo. Naviguer sur ce fleuve est une expérience de patience et de solitude. Il traverse l'Amazonie sur plus de 1000 km. Il prend sa source à l'ouest dans les glaciers de la Cordillère des Andes et rejoint les eaux de l'Amazone, au Pérou. La pirogue de Téo est le bateau idéal pour descendre le fleuve. Il l'a baptisé 'Huaira Kausai', 'File comme le vent'.

6 - la Mer Égée
12 septembre 2013«Vu Sur Terre» accoste en Mer Egée. Frontière naturelle entre Europe et Moyen-Orient, cette mer intérieure du bassin méditerranéen est habitée depuis la préhistoire. Ses rivages dessinent les contours du berceau de la civilisation occidentale. Mer capricieuse cernée de montagnes sauvages, elle a enfanté les mythes et nourri bien des rêves. La mer Egée est un vaste territoire insulaire: Partout où le regard porte, une côte se dessine. On compte près de 10 000 îles et îlots, et, sans doute, autant de mythes et légendes. Aujourd'hui, seules 170 îles sont habitées. C'est le berceau des premières thalassocraties. Ces puissances qui, en maîtrisant la mer, ont dominé les hommes. Là où les montagnes entravaient la circulation, la mer, elle, ouvrait de formidables voies sur le monde. Les rivages apportaient ici l'abri nécessaire au commerce, là, un refuge aux pirates, ou encore le rempart naturel aux invasions barbares. Au centre de la mer Egée, l’archipel des Cyclades est un carrefour maritime entre Orient et Occident, où les civilisations se sont succédé sans interruption. Peter est un collectionneur d'histoires. Fasciné par les vestiges et les légendes qu'abritent les Cyclades, il s'est donné pour mission de veiller sur ces trésors. Il multiplie les découvertes et travaille à la création de zones maritimes protégées. > Peter est un collectionneur d'histoires. Fasciné par les vestiges et les légendes qu'abritent les Cyclades, il s'est donné pour mission de veiller sur ces trésors. Il travaille à la création de zones maritimes protégées et y a fondé l'Institut Egéen il y a 15 ans, pour se dédier à la connaissance et à la protection du patrimoine de la Mer Egée. Peter est plongeur depuis plus de 50 ans. Ingénieur sous-marin, Il met ses connaissances techniques au service de l'océanographie. « La mer est un vaste réservoir de connaissance, de surprises et de découvertes. Ça maintient la jeunesse, le fait d'observer, de découvrir, te maintient dans un état d'enthousiasme, d'énergie, et de passion pour ce que tu fais. » > Hortense, elle, a fait le choix d'une vie nomade. A bord de son voilier, seule la mer lui indique la direction à prendre. Cette artiste s'est créé un monde à part, un univers onirique, où les lois terrestres ont cédé leur place à la poésie. A 25 ans, elle a étudié les Beaux-Arts à Amsterdam puis la sculpture à Londres, mais sa soif de liberté et d'aventure l'ont conduite à faire le choix d’une vie nomade, loin des contraintes et des conventions. Aujourd’hui, elle est parvenue à unifier ses deux grandes passions, l’art et la mer, au travers de sa production artistique : la sculpture sous-marine. « La mer, c'est le lieu qui m'a tout appris. Je navigue depuis toujours, donc la mer, çà a toujours été une source d'inspiration, j'ai toujours vécu près de l'eau. je pourrais pas m'en passer. La mer, c'est ma maison, c'est mon enfance, C'est le seul endroit où je me sens bien. » > Alpiniste chevronné, Michaellis a trouvé son équilibre sur la plus mythique des montagnes. Il vit toute l'année sur les cîmes du Mont Olympe, domaine des dieux de l'antiquité grecque. C'est la nature sauvage qui guide ses pas et nourrit son esprit. Michaellis, dit Mike, fait partie de ces alpinistes pour qui le ciel est la seule limite. vit à l'année là où personne n'aurait jamais osé avant lui, dans un des plus hauts refuges de Grèce, à plus de 2600 mètres d'altitude. Il est le gardien du mont Olympe. Plus qu'une montagne, l'Olympe est en réalité un immense massif. 9 de ses sommets dépassent 2600 mètres d'altitude. Longtemps infranchissable, souvent baigné dans les nuages, les anciens y voyaient le centre du monde connu. C'était le domaine sacré des dieux de la mythologie Grecque, interdit aux mortels « Le Mont Olympe, c'est là où je vis, c'est l'endroit où j'ai vécu les choses les plus fortes au niveau émotionnel et spirituel. Pour moi, c'est le centre de l'univers. » Au nord Ouest de la Mer Egée, le mont Olympe fascine les hommes depuis aussi longtemps qu'ils peuplent la Grèce. Les pieds dans l'eau, la tête dans les nuages.... Son sommet culmine à presque 3000 mètres d'altitude, ses versants meurent dans la Méditerranée. C'est la plus haute montagne de Grèce. A la nuit tombante, son ombre se dessine jusque dans la mer.