Saison 7 (1961)

1 - Polyeucte
31 mars 1961Dans un songe effrayant, Pauline, fille de Félix le gouverneur romain, entrevoit la mort de Polyeucte et ne peut consentir à laisser son mari sortir du Palais. Amoureux, Polyeucte part cependant sur les conseils de son ami chrétien Néarque qui l’incite à négliger les pleurs de sa femme et le presse de se faire baptiser… Tragédie chrétienne de Pierre Corneille. « Polyeucte » est la deuxième œuvre de Corneille, après « La Mort de Pompée », a être représentée à la télévision. Représentée en 1641 au Théâtre du Marais, elle est inspirée par le martyre de Polyeucte de Mélitène sous le règne de Valérien en 259. C'est l'une des dernières tragédies classiques du XVIIe siècle à sujet religieux. Réalisée et mise en scène pour la RTF par Alain Boudet, interprétée par les membres de la Comédie Française.

2 - Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée
12 avril 1961Le Comte rend visite à la Marquise dont c'est le jour de réception. Les invités n'étant pas encore arrivés, le Comte en profite pour déclarer son amour à la Marquise qui feint l'indifférence et se moque gentiment. Devant cet accueil, le Comte ne sait s'il doit partir ou rester, ouvrir ou fermer la porte. Il finit par avouer qu'il veut l'épouser et sans préambule elle accepte puisqu'elle trouve que tout le reste n'est que comédie. Proverbe en un acte et dernière comédie écrite par Alfred de Musset. Prolongation de son choix « de théâtre de fauteuil » où le texte était lu dans un salon devant quelques personnes. Elle a pour thème la déclaration d'amour impossible. Réalisée et mise en scène pour la RTF par Claude Barma , interprétée par les membres de la Comédie Française.
3 - Un voisin sait tout
7 novembre 1961Le voisin qui « sait tout 7 est celui de Léone, jeune danseuse de l'Opéra. Derrière la cloison, il a appris, malgré lui peut-être, tout de la vie de la jeune femme. Un soir, il frappe à sa porte. Léone est seule, son ami Jacques l'ayant abandonnée pour dîner avec son père. Ce visiteur mystérieux est un provincial d'un certain âge, spectateur assidu de l'opéra et grand admirateur de Léone. Celle-ci lui confie son bonheur de vivre et sa passion pour la danse. L'inconnu lui propose d'aller retrouver son fils dans un restaurant. La jeune femme refuse. Mais qui est ce visiteur ? Et qui est son fils ? Proverbe en un acte de Gérard Bauer créé en novembre 1950 à la Comédie-Française. Réalisée et mise en scène pour la RTF par Jean-Pierre Marchand, interprétée par les membres de la Comédie Française.