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Saison 1 (2014)

1 - Allons enfants

28 octobre 2014

Août 1914. La campagne est verte, les soldats bleus, les pantalons garance. Les armées sont en mouvement. La guerre est jeune, comme les hommes. "On y est !" lancent, ravis, nos deux lieutenants, Porchon et Genevoix. Oui, ils sont contents d’y être ; oui, quand on est jeunes et qu’on a 20 ans, dans la France de 1914, on est contents d’y être !

2 - Nous n'en reviendrons pas

28 octobre 2014

L’illusion ne dure pas longtemps. Ni pour Genevoix ni pour la bande de soldats qu’il a sous ses ordres et auxquels nous nous attachons. Les premiers accrochages sont violents. Les Français doivent se replier sans cesse. Genevoix tue ses premiers Allemands. Le groupe perd son premier homme. Le moral est au plus bas.

3 - Les soldats bleus

28 octobre 2014

À présent, la guerre s’est comme pétrifiée. Chacun des belligérants s’est retranché. C’est une autre bataille qui commence. On s’ennuie, on se gèle, on s’amuse comme on peut, on pêche des écrevisses, on prépare le réveillon, et on n’oublie pas de mourir, de temps en temps, sous les bombardements. Les soldats bleus ne chantent plus. On les envoie aux Éparges !

4 - Les Eparges

4 novembre 2014

Les Éparges est un village de la Meuse surmonté d’une colline stratégique. Vu d’en bas, c’est un effrayant piton rocheux. Les Allemands sont en haut. Il va falloir monter pour les déloger. "Et la folie erre dans notresang", écrivent les soldats allemands bombardés. C’est ce que s’apprêtent à vivre aussi les soldats français.

5 - La mort de près

4 novembre 2014

Les attaques redoublent contre le piton tenu par les Allemands. On y est presque, mais on n’y est pas, on n’y sera d’ailleurs jamais. On meurt lâchement ou héroïquement – on ne peut que mourir – et le lieutenant Porchon, l’ami de Genevoix, celui avec qui il a tout partagé, est tué. La tristesse des hommes et des femmes, qui de loin les aiment, est infinie.

6 - La dernière attaque

4 novembre 2014

C’est, pour Genevoix, la dernière bataille qui commence. On croyait en avoir fini, mais les Allemands contre-attaquent. Décidément, cette crête, ils ne l’auront jamais. Maurice Genevoix ne l’aura pas. Touché grièvement par trois balles, il est évacué sur une poussette avec son képi bleu planté de travers. Pour lui, la guerre, devenue absurde, est enfin terminée.